Lorsque la course est interrompue par l’intervention d’une voiture de sécurité, le peloton s’aligne derrière celle-ci et roule au petit trot jusqu’à ce que l’intervention des commissaires de piste soit terminée. La voiture de sécurité s’efface et la course est relancée.
A partir de l’année prochaine, il se pourrait que nous n’ayons plus droit à ce long défilé de voitures au ralenti puisque la “Commission F1” a proposé que dans une telle situation, la course devait être interrompue et qu’un nouveau départ devait être donné depuis… la grille de départ.
“Cette idée de donner un autre départ est géniale pour le public, car c’est un moment de la course qui est très excitant pour les spectateurs. Mais lorsque vous prenez un départ, vous le faites avec des pneus neufs, mais à l’avenir on pourrait donc se retrouver sur la grille de départ avec des pneus totalement usés. On pourrait donc être en grande difficulté au moment du départ. Ce sera difficile pour nous de rouler tous dans la même direction et cela pourrait provoquer un vrai chaos,” affirme Jenson Button.
“Je suis certain que ce sera mieux pour les téléspectateurs, mais il faudrait prévoir quelque chose pour les pneus, avec un passage par les stands pour les changer. J’aime cette idée, mais il faut avoir que ce sera délicat de prendre un nouveau départ avec des pneus très usés et froids,” ajoute Button.
“Je me rends bien compte que le départ est le moment le plus spectaculaire de la course, mais j’espère que cette mesure ne sera pas adoptée,” déclare Nico Rosberg. “J’aime la vraie compétition, la façon dont cela se passe depuis plus de 50 ans et je ne veux pas voir un tel changement. C’est une idée étrange de vouloir nous faire prendre un autre départ. Selon moi, cela doit rester comme c’est aujourd’hui.”
Lewis Hamilton ne sait pas encore ce qu’il doit penser de cette proposition. “J’ai encore besoin de temps pour réfléchir à ça. De toute façon, cela ne nuirait à personne de demander l’avis des pilotes ou de nous impliquer dans de telles décisions, car c’est nous qui sommes dans la voiture. Il est impossible pour les commissaires de savoir ce qui se passe quand on est dans la voiture, nous devrions donc travailler avec eux. Ils viennent toujours avec des idées géniales et parfois ça marche et d’autres fois non.”