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Plusieurs nouveautés à venir sur la Lotus E20

Et cela commence à Suzuka

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Lotus va devoir mettre les bouchées doubles après une série de courses frustrantes. James Allison souhaite que l’équipe raccroche les wagons avec les meilleurs équipes dès Suzuka. Lotus devrait introduire pour la première fois en course son double DRS, un élément intéressant pour les longues lignes droites japonaises.

"Quatorze courses ont été disputées et nos derniers résultats ont permis à Ferrari de creuser un léger écart sur nous. Nous luttons chaque week-end contre une concurrence aussi forte que déterminée et qui nous laissera pour morts si nous quittons la cible des yeux juste un instant," affirme le directeur technique d’Enstone.

"Mais ce qui est génial dans ce sport, c’est que vous avez toujours la possibilité de faire la même chose. Chaque week-end, vous avez une chance de rédemption et nous avons le bonheur de disposer de plusieurs éléments dont nous pensons qu’ils vont faire progresser la voiture sur les prochaines courses. Par rapport aux points encore à distribuer, l’écart avec Ferrari est faible. Alors notre but pour les six dernières manches est de les dépasser au championnat des constructeurs et de remettre Kimi sur la voie des avant-postes."

Allison pensez que Suzuka correspondra mieux aux qualités de la E20 que Monza ou Singapour. "Ce circuit comporte des virages avec une grande variété de vitesse de passage. Mais il comprend aussi des virages très rapides type Silverstone, en particulier le 1, les S et le 130 R. Ce sont des spécificités qui nous ont réussi jusque-là, mais cette saison est très serrée et il faut vraiment être très vite prêt pour réaliser un bon week-end."

Encore une fois la météo pourrait jouer des tours à Suzuka. Plusieurs équipes apporteront des évolutions et il s’agit de les évaluer le mieux possible dès le vendredi... sur le sec. Pour Lotus il s’agira de valider définitivement le double DRS pour le laisser sur la voiture la suite du week-end.

A quel point est-il compliqué d’apporter des évolutions sans séance d’essai et avec une météo qui réduit le roulage le vendredi ?

"Les méthodes de simulation à l’usine sont bonnes. Elles permettent à 70-80% des nouveautés de fonctionner directement, sans problème, sur la voiture," estime Allison. "Sur celles qui souffrent de difficultés initiales, une bonne part d’entre elles réussissent finalement à fonctionner lors de la tentative suivante. Lorsque vous ne menez pas d’essais en piste spécifiques, il y a un bon paquet de variables que vos ne contrôlez pas. Les pilotes peuvent être gênés, la piste évolue sans arrêt et les pneus ne sont pas neufs à chaque sortie. Tout cela fait que vous n’avez pas de base stable à laquelle vous référer. Ces facteurs peuvent obscurcir le jugement sur une nouvelle pièce. Alors, si vous êtes en difficulté, très souvent, vous la démontez et vous attendez la prochaine opportunité de la tester de nouveau."

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