Romain Grosjean a conclu sa première moitié de saison par Haas par une course frustrante en Hongrie, où il n’a jamais pu décoller du milieu du peloton. Le Français espère désormais rebondir en Allemagne : « J’espère que nous irons en pause estivale après une dernière course solide. (…) C’est important pour tout le monde d’avoir une pause. C’est une longue saison et nous avons seulement passé la moitié du chemin. »
L’ancien pilote Lotus tire un bilan extrêmement positif de sa collaboration avec Haas jusqu’à présent : « Nous avons eu une première moitié de saison fantastique et je suis sûr que nous pouvons faire plus durant la deuxième partie. »
Que fera Romain Grosjean durant ces longues semaines d’août ? Le père de famille qu’il est apprécie une telle coupure : « C’est dur pour l’équipe et bien sûr pour leurs familles, pour tout le monde en réalité. 21 Grands Prix, cela fait une longue saison. Je suis très content d’avoir une pause estivale. Nous pouvons profiter de quelques verres de rosé, être un peu plus détendus pendant une semaine ou deux, s’entraîner quelque peu, et ensuite revenir plus en forme que jamais. Mon plan pour les trois semaines est de s’entraîner pendant deux semaines, et ensuite avoir une semaine de vacances. Je vais passer un peu de temps avec ma famille près de la mer, et simplement me détendre après mon entraînement. »
Mais avant ce repos bien mérité, Romain Grosjean doit encore disputer un Grand Prix d’Allemagne, au Hockenheimring plutôt qu’au Nurburgring cette année. Le Français a-t-il une préférence entre ces deux circuits ? « En réalité, j’aime les deux. J’ai quelques bons souvenirs d’Hockenheim et du Nurburgring. Je prefère probablement le Nurburgring pour ce qui est du tracé, mais je suis devenu Champion de F3 Européenne à Hockenheim en 2007 ». A Hockheheim, le Français préfère d’ailleurs la portion très technique du stadium. « C’est impressionnant. Vous arrivez de virages vraiment très rapides, et ensuite vous abordez une section très étroite de la piste. C’est fun. »
Un autre défi du circuit allemand sera la consommation d’essence. Les deux tiers d’un tour se passent en effet à fond sur l’accélérateur. « Hockenheim est vriament un circuit où la vitesse en ligne droite est importante, de même que le freinage et la traction à la sortie des virages », commente Romain Grosjean. « Quand vous avez une bonne traction dans les virages à basse et moyenne vitesse, vous avez une bien meilleure vitesse dans les lignes droites. Vous avez aussi bien la section du stadium, qui est très étroite. C’est un bon équilibre ».