Ce n’est pas un secret, Heikki Kovalainen veut revenir en F1. Il a été mis sur la touche à la fin de la saison 2012, quand le protégé de Renault Charles Pic, et Van Der Garde et ses sponsors sont arrivés chez les verts. Il ne pense pas qu’un retour est improbable. "Il s’est déjà passé des choses plus étranges en Formule 1", estime le Finlandais.
Mais concrètement, Kovalainen nie avoir pour l’instant eu des discussions afin de revenir en tant que titulaire en Formule 1. "Jusqu’ici je n’ai parlé avec personne, ni avec aucune autre équipe." De toute façon, le pilote essayeur de Caterham avoue qu’il n’a pas beaucoup d’opportunités : il ne pense pas à d’autres catégories, et ne compte que sur son équipe actuelle. "Pour moi, il n’y a que la Formule 1, et la seule équipe avec laquelle j’espère est Caterham. Etre pilote d’essai n’est pas aussi satisfaisant qu’être titulaire."
En tant que pilote essayeur, le Finlandais n’a en effet pas beaucoup l’occasion de prendre le volant, et même s’il n’avait pas piloté en F1 depuis plusieurs mois, il a de suite été dans le rythme à Spa. Il compte sur cet argument pour voir une porte s’ouvrir. "Je veux piloter des courses et la journée d’aujourd’hui a montré que ce n’est pas un problème pour moi de monter dans la voiture."
Il veut qu’on voit ses qualités
Kovalainen l’a déjà dit : il veut payera pas pour piloter. Cette situation des pilotes payants l’agace, d’ailleurs, car la F1 ne devrait pas fonctionner comme cela selon lui. "Les gars arrivent et s’achètent un cockpit. Pour moi, le sport ne fonctionne pas correctement quand on doit dépenser de l’argent pour faire son travail. On ne peut pas survivre comme ça."
Pourtant, il ne veut pas jeter la pierre à ceux qui en profitent, à savoir les pilotes payants. Il souhaite seulement que les équipes regardent autre chose que l’argent. "Je n’ai aucun problème avec ça. Si les gens ont cette possibilité, alors d’accord, mais je crois que j’ai d’autres capacités. J’espère qu’à la fin ce seront elles qui seront décisives."
Par pilote payant, vise-t-il Sergey Sirotkin, le futur pilote Sauber en 2014 ? Il assure que non, car il ne le connait même pas. "Ca ne m’intéresse pas. Je ne le connais pas et je ne sais pas ce qu’il a réussi. Peut-être qu’il est vraiment bon ? Le temps le dira."
Kovalainen n’est en tout cas pas refroidi par son expérience de deux ans chez McLaren, où il n’a pas eu le succès escompté, et pense qu’il peut de nouveau avoir sa chance. "J’ai eu une opportunité chez McLaren. Ca n’a pas fonctionné et c’est difficile d’y faire face. Mais ça peut de nouveau fonctionner."