Fernando Alonso a été très discret dans les medias cet hiver et certains se demandent si c’est un mauvais signe. Trouve-t-il que sa Ferrari n’est pas à la hauteur et qu’il aurait bien du mal à défendre ses qualités dans les médias ?
"Je pense que sa motivation s’effondrera si Ferrari ne lui fournit pas du bon matériel très rapidement," déclare Gerhard Berger dans la presse autrichienne.
Alonso s’est-il caché cet hiver ? "Je ne vois pas les choses de cette façon," déclare Luca di Montezemolo, le président de Ferrari, dans les colonnes de la Gazzetta dello Sport. "J’ai compris ses craintes lors des premiers tests lorsqu’il ne voulait pas parler parce qu’il voulait d’abord mesurer les possibilités de notre nouvelle F138. Pendant cette période, nous nous sommes parlés presque tous les jours et il m’est apparu calme et confiant."
Flavio Briatore, le manager du champion espagnol, comprend aussi cette discrétion. "Il veut avant tout rouler en course afin de voir ce que vaut la Ferrari. C’est pour cette raison qu’il a l’air tendu et inquiet. Il est toutefois satisfait du résultat des essais, mais comme toujours, on ne sait pas où en est la concurrence. Fernando espère que l’écart avec Red Bull a diminué. S’il pouvait débuter cette saison avec les mêmes possibilités que les autres, il deviendra champion du monde."