Alors que nous n’en sommes qu’à la moitié de la saison, Haas a d’ores et déjà inscrit la même quantité de points que l’an dernier (29). L’écurie américaine confirme donc être sur une pente ascendante, ce qui réjouit bien évidemment Romain Grosjean. Le Français avait fait le pari, fin 2015, de rejoindre un projet dont nul ne pouvait garantir la viabilité.
« Nous grandissons. Oui, vraiment, nous sommes en croissance et nous apprenons beaucoup des dernières courses en termes d’expérience. Il y a beaucoup plus à apprendre pour nous en F1, et c’est un monde très complexe. Mais je crois que l’équipe se débrouille très bien pour sa deuxième année » se réjouit l’ancien pilote Lotus.
Nombre d’observateurs étaient un peu dubitatifs sur le potentiel de progression de Haas en 2017. Mais force est de constater que les sceptiques se sont – heureusement – trompés.
« J’espère que nous pourrons trouver plus de constance et continuer à être excellents. Beaucoup de monde pensait l’an dernier que la deuxième année serait difficile pour l’équipe, mais en fait, nous sommes beaucoup plus forts cette année que l’an dernier, et j’en suis très fier. J’espère que la troisième année sera encore beaucoup plus solide. Il y a encore de nombreuses courses à disputer. Nous avons débloqué un peu de potentiel dans la voiture, nous avons eu un peu de malchance, mais nous avons toujours marqué beaucoup de points. Je pense que nous pouvons aisément doubler notre total de l’an dernier. »
Tout n’est pas rose cependant dans le bilan de l’écurie états-unienne. Lors du dernier rendez-vous de Silverstone, Haas était plutôt performante le samedi, mais a eu beaucoup de mal à confirmer le dimanche. Romain Grosjean veut comprendre pourquoi.
« Nous n’avions pas le rythme avec les deux composés de pneus » explique le Français, qui a tenté, en vain, une stratégie osée. « J’ai été d’abord bloqué dans le trafic, ce qui a tué mes supertendres. Je suis rentré aux stands pour chausser les tendres et de nouveau, j’ai eu tout le temps du trafic. Nous avons tenté un pari à la fin en mettant de nouveaux supertendres, en espérant que quelque chose arriverait à l’avant, mais ce ne fut pas le cas. Nous avons simplement besoin de comprendre pourquoi notre rythme de course n’était pas aussi bon qu’en qualifications. »