Hier soir, comme nous vous le rapportions, Luca di Montezemolo s’est exprimé et, chose très rare chez Ferrari, il s’est permis de recadrer son pilote n°1, Fernando Alonso. Ce dernier a fait preuve d’un négativisme un peu trop marqué au goût du patron italien.
Il y a évidemment cette rumeur qui entour l’Espagnol, avec son manager qui a rendu visite à Red Bull. Alonso a très mollement démenti, trop peut-être, en disant qu’il était heureux chez Ferrari pour le moment mais qu’il ne savait pas ce dont son manager avait discuté.
Alonso a surtout été recadré pour ses commentaires d’après course. Aux journalistes, il a en effet déclaré que, ce qu’il souhaitait pour son 32ème anniversaire (hier) c’était "quelqu’un d’autre dans la voiture." Et que pendant la pause estivale, "il allait prier."
Alonso a aussi critiqué les concepteurs de la voiture. "Les évolutions ne marchent pas, cela fait un an que cela dure. C’est frustrant parce que tout le monde sur la piste, les mécaniciens, les ingénieurs et les pilotes font du bon travail."
Ces propos, enregistrés par le service presse de Ferrari, sont remontés jusqu’au président et s’en est suivi le communiqué publié hier, qui appelle à resserrer les rangs.
Reste à voir l’impact de ce communiqué sur Alonso, qui a bien des clauses de sortie de son contrat en sa faveur. Pour rappel, le contrat court normalement jusque fin 2016.
La presse italienne s’interroge aussi. "Si Maranello continue à durcir le ton, Ferrari risque de perdre son pilote star, qui a été embauché il y a 4 ans pour démarrer une nouvelle ère dorée pour la Scuderia."