Les pilotes de F1 ont beaucoup de mal à tirer le meilleur de la voiture sur le nouveau circuit des Amériques. La piste est très glissante et l’adhérence n’est pas favorisée par Pirelli, qui a fait un choix trop conservateur avec les pneus les plus durs de sa gamme et donc les moins performants.
Le problème ne vient pas de la poussière mais bien de l’asphalte. Posé il y a près de trois mois, il continue à faire remonter l’huile du goudron à la surface. Mais la porosité très faible empêche cette huile de se redescendre totalement entre les cailloux qui composent l’asphalte.
L’architecte du circuit, Hermann Tilke, a assuré Charlie Whiting que c’était pourtant le même type d’asphalte que celui utilisé pour les récents circuits de Yeongam en Corée du Sud et Buddh en Inde. Les pilotes espagnols ne sont pas d’accord.
"L’asphalte est différent ici de ces deux circuits. Vous pouvez voir l’huile à la surface de la piste le matin, avec le soleil rasant," déclare De la Rosa.
Alonso ajoute : "La piste est très lisse et pas du tout poreuse. Cela me rappelle un peu l’asphalte du circuit de Portimao en Algarve, au Portugal."
Les choses s’améliorent au fur et à mesure du passage des monoplaces mais ce week-end restera très glissant. "En 2013, quand l’huile sera partie, nous devrions tourner une bonne seconde plus vite au moins," conclut Alonso.