Nico Rosberg a écopé hier en course d’une pénalité de 5 secondes pour son dépassement sur Max Verstappen.
Comme il restait un arrêt au stand à faire au pilote allemand, cette pénalité n’a pas été ajoutée au temps de course de Rosberg mais décomptée avant que ses mécaniciens changent ses pneus, comme le veut la règle.
Sauf que les plus observateurs auront remarqué que Rosberg a dû attendre 8 secondes au lieu de 5 avant que son équipe entame le travail sur sa Flèche d’Argent.
La raison ? Un chronomètre défaillant !
"Même dans une équipe de Formule 1, avec toute la technologie que nous avons, des instruments peuvent nous lâcher. Et même si nous n’utilisons pas de chronomètre manuel d’habitude, celui que nous avons utilisé pour la pénalité de Nico ne s’est pas bien déclenché. Quand nous l’avons réalisé, nous avons joué la sécurité et nous avons attendu un peu plus longtemps que prévu," explique Toto Wolff.
Rosberg ne s’en est pas rendu compte sur le moment.
"Sur le coup ce n’était pas frustrant parce que je ne savais pas qu’il y avait une panne de chrono. Dans ce genre de situation vous avez toujours l’impression d’attendre une éternité. Maintenant, avec le recul, ce n’est pas plus frustrant non plus parce qu’il y a tant de choses qui ont mal tourné pour moi pendant ce Grand Prix. Cela ne fait pas de différence à l’arrivée. Je n’aurais de toute façon pas pu rattraper les Red Bull qui étaient en super tendres et qui ont bien fait durer ces pneus dans leur dernier relais."