Jacques Villeneuve a révélé à Monza qu’il avait refusé plusieurs fois d’aller interroger les pilotes sur les podiums de Formule 1, alors qu’il est pourtant présent sur chaque Grand Prix, en tant que consultant pour Canal +.
"Je laisse ça aux autres," confie le Québécois au Journal de Montréal.
"Aux David Coulthard, Martin Brundle et Mark Webber de ce monde. Ce travail, c’est pour les retraités."
Il a pourtant accepté de rouler hier dans la nouvelle F1 biplace, destinée à donner des sensations aux fans les plus chanceux.
"Quand on vous fait ce genre de demande, c’est que vous êtes un pilote retiré de la course, un has-been, comme on les appelle. Or, moi, je ne suis pas rendu là. Pas encore. Mais bon, si j’ai accepté de rouler dans cette F1, c’est parce que c’était à Monza, le temple de la vitesse. Un circuit que j’ai toujours aimé et tellement riche en histoire."
Tout s’est bien passé pour lui.
"Non, ça ne se perd pas. Tu arrives au premier virage de la piste et tu sais exactement comment te comporter. J’avoue avoir eu une nausée à la première accélération, car l’oreille n’est plus habituée. C’est quand même 880 chevaux, les réactions sont foudroyantes, poursuit-il. Le pilotage et le freinage sont précis, c’est génial."
"J’ai juste devancé mes freinages, parce que, justement, quelqu’un était assis derrière moi. Autrement, j’aurais poussé davantage. Je me sentais à l’aise de le faire."