Cinq personnes - dont deux femmes - ont été condamnées hier à une peine d’emprisonnement de cinq ans pour avoir tenté de perturber le déroulement du Grand Prix de Bahreïn l’année passée.
Ces personnes avaient l’intention de déposer une bombe dans l’enceinte du circuit, mais ce complot a été déjoué par le service d’ordre. Avant leur condamnation, ces personnes ont bien sûr avoué leurs intentions...
“Les deux femmes ont dit à leur famille qu’elles avaient été torturées et abusées par la police durant leurs interrogatoires,” affirme BYSHR, une ONG locale.
Les autorités locales n’ont pas souhaité commenter ces accusations, mais par le passé, elles avaient déjà fait savoir que la torture n’était pas utilisée et que les interrogatoires sont de toute façon filmés. Le petit royaume de Bahreïn a aussi précisé que sa justice était indépendante.
Ce pays gouverné par les sunnites est majoritairement peuplé par des chiites et ces derniers protestent depuis 2011 pour que les choses changent dans leur pays. Les plus radicaux d’entre eux multiplient les actions ces derniers temps, notamment avec des bombes artisanales.