Alain Prost n’attend pas aujourd’hui de décision concernant le dossier du Grand Prix de France, suite à sa rencontre avec Bernie Ecclestone. Il a avoué aussi que le budget était loin d’être bouclé. Mais une point d’optimisme ressort...
"Je m’étais sorti du dossier car il était trop compliqué, trop politisé. Je suis allé au Castellet pour les World Series et on m’a posé la question. J’ai dit ce que je pensais : à partir du moment où il n’y a pas un minimum d’argent public, il faut arrêter de parler, le truc ne peut pas se faire. Là, il y a un peu d’argent public, local, les retombées peuvent être trois fois supérieures, au minimum, même si elles sont difficiles à chiffrer, et il y a peut-être une fenêtre possible à court terme," explique le quadruple champion du monde à l’AFP.
"Comme je venais à Abou Dhabi, dans mon rôle d’ambassadeur Renault, ce qui était prévu depuis six mois, j’ai dit que j’étais prêt à regarder certains aspects du dossier avec Bernie Ecclestone, notamment sur les rentrées d’argent possibles. Le budget est loin d’être bouclé," admet Prost.
"Le GP de France peut être une opportunité et un outil important pour l’industrie automobile française. Ca ne va pas se résoudre lors de notre réunion d’aujourd’hui, rien ne sera décidé, mais ça peut se faire d’ici une quinzaine de jours, ou pas du tout. Je me porte garant qu’on restera raisonnables," conclut le Français.