Alain Prost, le quadruple champion du monde de F1 et ambassadeur de Renault, se demande bien pourquoi le sport a changé de format de qualifications.
Hier, la FIA a indiqué que le nouveau système "devrait" être mis en place à Melbourne mais le Français ne semble guère y croire.
"Je ne pense pas qu’il sera introduit. Et j’espère qu’il ne sera pas introduit," lance Prost, qui se demande pourquoi le sport se cherche des problèmes là où il n’y en avait pas.
"Le format de qualifications était apprécié. Je ne veux pas critiquer quelque chose dont je n’ai pas une vision globale mais il me semble que tout le monde veut changer quelque chose en F1. Mais si vous ne changez qu’un domaine, cela a peu d’effet sur le sport dans sa globalité."
Prost souligne que les équipes ont du mal à trouver des accords dans cette nouvelle gouvernance.
"De ce point de vue je suis d’accord avec Bernie. Parfois il y a besoin de quelqu’un qui dit ’On fait ça comme ça’. A l’heure actuelle, les réunions succèdent aux réunions et il n’en sort rien. Ce format de qualifications en est un bon exemple : ils prennent une décision sur un sujet qui n’était même pas à revoir, et ils découvrent après que ça ne peut pas être mis en place immédiatement."
Le Français espère au moins que le spectacle sera au rendez-vous en 2016.
"La Formule 1 n’est pas un mauvais produit en soi même si tout le monde se plaint constamment que Mercedes domine. Mais cela a toujours été comme ça en F1."
"Et les médias aiment se saisir des controverses et critiquer, tout le monde a son opinion ! Mais c’est très mauvais parce que cela donne une mauvaise image du sport, comme si rien n’allait. Et c’est bien loin d’être le cas. La situation en F1 est bien plus positive que ça, même s’il y a des choses à analyser et à adapter."