Alain Prost est revenu dans les allées du Mondial de l’Automobile de Paris sur la décision de l’Etat Français de n’apporter ni soutien ni caution au projet de Grand Prix de France, qu’il se déroule à Magny-Cours et au Castellet.
"Je peux comprendre que le gouvernement ne puisse pas mettre de l’argent public pour le Grand Prix de France. C’est aussi symbolique. Je pense qu’on a raté un vrai coche il y a quelques années avec un projet sur Paris qui était autofinancé à 100%," commence le quadruple champion du monde de F1, devant la caméra de BFM TV.
Prost pense toutefois que l’Etat français ne voit pas plus loin que le bout de son nez : l’organisation d’un Grand Prix permet de favoriser l’économie locale et le tourisme, sans compter les retombées en termes d’images.
"Il faudra de l’argent public d’une manière ou d’une autre. Mais si on investit 8 ou 10 millions d’euros, est-ce qu’on a des retombées supérieures ? On ne s’est jamais posé ce genre de questions."
Sans aide de l’Etat, Prost juge le projet tout simplement impossible. "Avec un promoteur privé qui paye le plateau et qui n’a comme ressource que le nombre de spectateurs, ce n’est pas possible dans un pays comme la France."