Alain Prost, ambassadeur de Renault, a admis être "partagé" sur l’approche prise par Haas pour entrer en Formule 1.
L’équipe américaine est la première à avoir exploité le règlement sportif à fond pour acheter un maximum de pièces à différents partenaires, principalement à Ferrari, afin de minimiser les choses à concevoir par elle-même.
Une approche qui s’est révélée payante en début de saison même si Haas commence à rentrer dans le rang.
"Je suis un peu partagé. Haas c’est génial, 100% positif pour la F1, ils bénéficient du règlement pour les nouveaux entrants, mais ils arriveront très vite à un plafond, sans les ressources pour développer eux-même," confie le quadruple champion du monde à l’AFP.
"C’est leur choix et je peux comprendre certaines équipes, comme Williams, car on a un peu dénaturé le rôle de constructeur depuis des années, en permettant à un assembleur comme Haas d’acheter des éléments à droite et à gauche. Si on poussait le bouchon plus loin, on pourrait imaginer une équipe n’utilisant que des pièces venues du même pays. Après, quand il faut tout construire, c’est autre chose. Ce n’est pas le même métier."