Il y a quelques semaines, au début du mois de mai, Fernando Alonso avait répondu à plusieurs dizaines de questions de ses fans via son Twitter. L’Espagnol a remis ça cette semaine, après sa victoire de Valence. Voici la 12ème partie, la quatrième et dernière de cette journée !
Vous ne vous ennuyez pas à avoir à justifier vos actions avec les médias et les fans ?
Non, je ne le vois pas comme ça. Les journalistes sont à la recherche d’informations professionnelles en ce qui concerne les courses. Grâce aux journaux et aux réseaux sociaux, j’essaie de dire la vérité et exprimer mes sentiments. Quand le dimanche est terminé, j’estime que je ne dois rien à qui que ce soit. Pour moi, il suffit de faire preuve de professionnalisme et se préparer pour la prochaine course.
Y a-t-il une musique qui vous motive ou que vous aimez écouter avant le début d’une séance de qualifications ou une course ?
Je n’ai pas l’habitude d’écouter de la musique à ces moments, donc je ne sais pas quoi dire. J’aime la musique, mais je ne l’utilise pas pour me motiver.
Mon fils a sept ans et suit toutes vos courses. Il veut savoir quelle a été votre meilleure course et souhaite savoir comment devenir pilote de course.
Je pense que la meilleure est Valence 2012. Vous devez commencer en karting et amusez-vous. Si vous commencez à vous sentir obligé d’obtenir de bons résultats alors cela ne fonctionnera pas. C’est un jeu : si ça fonctionne, alors cela viendra sans forcer et ce grâce à votre talent.
Êtes-vous un pilote automobile né où l’êtes-vous devenu ?
Vous naissez comme ça, mais vous devez améliorer chaque jour. Cela ne sert à rien si vous ne travaillez pas dessus tous les jours.
Quels facteurs influent sur la dégradation des pneumatiques ?
Le set-up de la voiture, le style de pilotage, les caractéristiques de la piste, le fait d’être derrière une autre voiture, le rythme. Tous ces facteurs ont une influence, parce que les pneus sont le seul point de contact entre la voiture et la piste.
Quel est le but de la peinture jaune qui est mise sur les voitures ?
Une fois que la peinture a séché, vous pouvez voir comment l’air s’est déplacé sur les surfaces clés de la voiture et de cette façon, vous pouvez vérifier les résultats que vous avez recueilli en soufflerie.
Qu’est-ce que vous ressentez lorsque vous êtes sur le podium ?
Le bonheur ! Je voudrais en descendre et partager ce moment avec le reste de l’équipe. Vous êtes là-haut et vous voyez tous vos amis avec les drapeaux, leurs sourires et leurs célébrations, mais vous devez suivre le bon protocole : vous êtes heureux, très heureux, mais vous avez aussi envie d’aller fêter cela avec l’équipe.
Un jour, nous avons vu que la fréquence cardiaque de Tom Luthi lors d’une course en Moto2 a atteint 177. Quelle est la vôtre ?
Cela dépend du circuit. La maximale est en Hongrie, où elle atteint au maximum 194 avec une moyenne à 177. La plus basse est à Monza où le maximum est de 158, la moyenne 126. Les autres circuits se situent entre les deux.
Vous êtes maintenant sur Twitter depuis un certain temps. Quels sont ses bons et mauvais points selon vous ?
Il est difficile d’expliquer ce qu’il s’est passé sur Twitter depuis les trois mois que je l’utilise. Tout à coup, j’en ai eu marre de lire que j’étais à cet endroit ou que je faisais autre chose en un autre lieu. Maintenant c’est à moi de décider où je suis, quand je suis arrivé et quand je suis parti. Je peux vraiment dire ce que je veux et comment je me prépare pour une course ou m’entraîne dans le simulateur, je peux vous dire à tous de me faire connaître vos questions et je peux répondre directement sans que quiconque ne soit offensé.
La pire chose ? Certainement essayer de tout dire en seulement 140 caractères...