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Quand Jean Alesi interviewe Jean Todt...

"Quand on est engagé, il faut bien faire les choses"

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Pour un entretien exclusif Canal+, Jean Alesi a rencontré l’actuel président de la FIA, ancien directeur de la gestion sportive de Ferrari, Jean Todt. Une interview diffusée en intégralité, hier dimanche, en clair, dans l’émission Formula One, le magazine de la F1.

Jean ALESI : Tu penses que quelques cheveux blancs font partie des souvenirs que je t’ai laissés quand je travaillais avec toi ?

Jean TODT : En ce qui nous concerne, quand je suis arrivé chez Ferrari le 1er juillet 1993, tu étais un des deux pilotes avec Gerhard Berger. C’était un moment un peu difficile. Et puis ensemble, on a essayé de reconstruire l’équipe. Je crois que les 14 titres de champions de monde, toi comme Gerhard, vous avez une part de responsabilité dans le bon sens du terme.

Jean ALESI : Tu as fait revenir Ferrari au top après des décennies de « non-victoire ». Mais petit à petit, après ton départ, le team est descendu et pour redevenir la machine imbattable que tu avais mise sur pied, ça semble presque mission impossible.

Jean TODT : Non, c’est pas une mission impossible. C’est vrai que Ferrari, depuis 2008-2009, a un peu, un peu (il insiste), décliné, mais reste une équipe de pointe. Ferrari n’est pas loin mais n’est pas encore au niveau où elle était pendant, je dirais, la période en or que nous avons vécue entre 2000 et 2004.

Jean ALESI : Tu as une façon de travailler qui est vraiment unique. Je pense que je ne connais personne d’autre qui répond au téléphone à toute heure, de la nuit et de la journée. On dirait qu’il n’y a que le travail qui te plaît…

Jean TODT : Non, en fait c’est pas ça. Mais je pense que quand on est engagé, il faut bien faire les choses. On m’a fait confiance, on m’a donné des responsabilités importantes, il m’appartient de donner les résultats que l’on peut attendre.

Jean ALESI : Le rôle de président de la FIA, ça consiste en quoi, au quotidien ?

Jean TODT : Le rôle de la FIA, c’est d’être le régulateur du sport automobile à l’échelon mondial, que ce soit le karting, la Formule 1, la Formule 3, la Formule 4 ou les rallyes. L’autre volet, qui est beaucoup moins connu, c’est ce qui s’appelle la mobilité. Le rôle de la FIA et de ces clubs de mobilité, c’est de participer à aider les utilisateurs des routes. Et ça, ça concerne tout le monde. La sécurité a toujours fait partie de mes priorités, je l’ai appréhendée à différents niveaux. En tant que coéquipier, en tant que patron d’équipe, en tant que maintenant président de la FIA et plus récemment en tant qu’envoyé spécial des Nations Unies pour la sécurité routière dans le monde.

Jean ALESI : Ton fils Nicolas a choisi un métier proche du tiens, tu aurais préféré qu’il soit dans une autre voie ?

Jean TODT : Non, en fait, moi ce que j’ai souhaité, d’ailleurs ce que mon père m’avait tout le temps encouragé à faire, c’est qu’il fasse des études sérieuses, qu’il ait un bon bagage. Il fait un métier qui le passionne, il est actionnaire dans une équipe de course, il est manager de pilotes, jeunes et plus confirmés… Alors, c’est vrai, des fois, il me reproche de ne pas suffisamment l’écouter. Mais je suis fier de mon fils, de la manière dont il fait les choses, parce que c’est quelqu’un de sérieux, de loyal, d’honnête et ça, pour moi, ce sont des qualités absolument primordiales.

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