Ce n’est pas à cause de Lewis Hamilton que Ferrari ne marque que quatre points aujourd’hui, mais c’est sur lui et sur la direction de course que toute la colère de la Scuderia se concentre. La déception est immense chez Ferrari aujourd’hui et c’est peu de le dire...
"Ma course a été ruinée par l’intervention de la voiture de sécurité et tout ce qui s’en est ensuivi," explique Fernando Alonso. "Je suis déçu, surtout pour les milliers de spectateurs qui étaient présents aujourd’hui et qui ont vu comment la situation a évolué. J’étais à la troisième place à un mètre de Lewis Hamilton lorsque la voiture de sécurité est entrée en piste et à l’arrivée il était deuxième et moi neuvième bien que nous avions la même stratégie."
"En outre, il a reçu sa pénalité lorsque cela n’avait plus aucune importance pour sa position en course. A partir de ce moment-là, ma course était compromise. J’ai toujours eu du trafic et mes pneus durs n’ont pas fonctionné comme je le voulais. C’est sans aucun doute un très mauvais résultat pour nous, mais je reste persuadé que nous aurons le compte à la fin de la saison à Abu Dhabi," ajoute Alonso qui marque finalement les quatre points de la huitième place.
La course de Felipe Massa a été encore pire puisqu’il échoue à la porte des points. "Encore une course horrible après celle du Canada. Nous étions en troisième et quatrième position au volant d’une voiture qui était capable de signer un bon résultat, mais tout le monde a vu comment tout cela s’est passé. Lorsque l’accident s’est produit, nous arrivions dans le dernier virage et soudainement la voiture de sécurité est montée en piste et j’ai vu dans mes rétroviseurs que les voitures qui me suivaient rentraient pour changer de pneus. C’est à ce moment-là que nos chances de terminer sur le podium sont parties en fumée."
"La différence entre nous et Hamilton, c’est que lui a commis une infraction et nous pas. Mais la pénalité qu’il a reçue n’a eu aucune influence sur son résultat. Je pense qu’i y a eu des erreurs dans la manière de gérer cet incident. A partir de là, notre course s’est transformée en une longue procession sans aucune possibilité de changer quoi que ce soit," ajoute-t-il.