Le Grand Prix de Malaisie a offert un scénario bien différent de celui d’Australie. En qualifications comme en course, les adversaires, et notamment McLaren, étaient bien plus proches de la RB7. L’avantage vu à Melbourne aurait-il déjà fondu comme neige au soleil ?
"Après deux courses, nous n’avons pas une situation claire encore sur les performances de chacun. Je pense que c’est tout ce qu’il y a de plus habituel en F1 que de voir les choses évoluer. McLaren était bien plus proche de nous en qualifications ici qu’à Melbourne. Mais reste à savoir à quoi cela tient : à la nature du circuit, à leurs améliorations de ces deux dernières semaines ? Je ne le sais pas, je n’en connais pas suffisamment sur leur voiture," explique Adrian Newey, le directeur technique de Red Bull Racing.
Selon lui les gommes Pirelli brouillent les cartes. "On l’a déjà vu il y a quelques années, quand Ferrari et McLaren se battaient pour le titre. Ils n’utilisaient pas les gommes Bridgestone de la même façon et cela basculait presque à chaque course : un coup pour l’un, un coup pour l’autre. Les pneus sont certainement un élément clé cette année. Les voitures seront plus ou moins en forme à des moments différents d’un week-end, voire même pendant la durée d’une course."
"Personne ne connait encore parfaitement les Pirelli, tout le monde apprend encore. De petits changements dans l’équilibre d’une voiture peut créer d’assez grandes différences en termes d’usure," conclut-il.