Fernando Alonso, Felipe Massa, Daniil Kvyat et bien d’autres pilotes ont admis après la course en Hongrie que l’hommage à Jules Bianchi rendu juste avant la course avait pesé sur leur esprit au moment de prendre le volant et parfois lors du début de course.
Quel impact le décès du Français a-t-il eu sur les pilotes ? C’est ce que tente d’analyser David Coulthard, qui avait connu la même situation lorsque le Brésilien Ayrton Senna était mort en 1994.
"Il y a eu une très belle course et beaucoup d’actions au Hungaroring, parfois un peu sauvages. Cela ressemblait au premier Grand Prix de la saison, quand tout le monde est un peu rouillé, plutôt qu’au 10ème. Peut-être que cela a à voir avec la perte de Jules Bianchi."
"C’est la première fois que cette génération de pilotes doit gérer quelque chose comme ça et elle a dû vivre avec la nouvelle de la mort de Jules toute la semaine."
"Depuis les obsèques jusqu’à la réunion du GPDA vendredi, en passant par les interviews des médias et la minute de silence sur la grille, tout cela a peut-être déstabilisé les pilotes. Après tout, la performance pour les sportifs d’élite passe énormément par la gestion de l’esprit autant que par les capacités physiques."