La fin des pilotes "payants" en Formule 1 ?
La nouvelle superlicence mise en place pour la saison 2016 obligera désormais tous les pilotes à briller dans d’autres disciplines avant d’accéder à la Formule 1. A ce jeu-là, certains pilotes essentiellement recrutés pour le budget qu’ils apportent à une écurie pourraient commencer à disparaître des grilles.
Cela est une bonne chose pour le sport. Ces dernières années, Max Chilton ou encore Marcus Ericsson ont par exemple réussi à entrer en Formule 1 sans avoir gagné le championnat GP2, alors que les trois derniers champions de la discipline n’ont jamais pu se trouver un baquet de titulaire. Alors sommes-nous arrivés au terme d’un cycle qui récompensait plus l’argent que le talent ?
Hamilton peut-il devenir irrésistible ?
Lewis le déclarait il y a quelques années : terminer sa carrière en F1 avec un seul titre serait pour lui un échec. Désormais débarrassé de cette pression, le Britannique semble plus épanoui et plus fort que jamais. S’il a dû batailler ferme pour dominer Rosberg en 2014, il a tout de même toujours semblé être le plus rapide.
Hamilton devrait en plus toujours posséder la meilleure monoplace en 2015, et semble favori à sa propre succession. Avec en plus un ascendant psychologique sur son coéquipier allemand, le Britannique semble avoir tout pour lui. Comme Vettel de 2010 à 2013, vivra-t-on une ère Hamilton durant les prochaines années ?
Pirelli peut-il bousculer la hiérarchie avec des choix audacieux ?
Paul Hembery, responsable course chez Pirelli, avouait il y a quelques temps que la firme italienne avait adopté une approche conservatrice pour la saison 2014. Déjà marquée par l’arrivée des V6 hybrides turbo, l’année présentait déjà suffisamment d’incertitudes comme cela selon les Italiens.
Mais maintenant que l’on sait à quoi s’en tenir, Pirelli promet d’adopter une approche bien plus agressive en 2015, et ouvrir ainsi davantage le champs des possibilités stratégiques. Alors les pneumatiques de cette saison mettront-ils plus de piment en course ?
Toro Rosso sera-t-elle vendue ?
Red Bull ne s’en cache pas, elle ne serait pas contre le fait de vendre sa deuxième équipe si un repreneur sérieux était intéressé. On parle notamment d’un rachat de la part d’Audi, avec un projet qui serait mené par l’ancien directeur de la Scuderia Ferrari, Stefano Domenicali.
Cela signifierait la fin de la filière Red Bull "Junior" en Formule 1, qui a notamment permis à Sebastian Vettel et Daniel Ricciardo de faire leurs gammes avant de piloter pour la maison-mère. Sera-t-il plus difficile d’accéder à la Formule 1 pour les membres du giron Red Bull dans le futur si Toro Rosso disparaissait ?