Il y a quelques mois la situation semblait claire pour tout le monde : la F1 allait utiliser un petit moteur turbocompressé dès la saison 2013, mais cela ne semble plus d’actualité puisque seul Renault aujourd’hui soutient l’introduction de ce moteur d’ici deux ans.
Jean Todt, le président de la FIA, en perd son latin. "C’est eux (les constructeurs) qui nous ont proposé cela et la FIA a accepté. Cette proposition n’est pas tombée du ciel. Nous avons eu 11 réunions avec tous les représentants des constructeurs concernés," explique le Français dans la presse espagnole.
"Lorsque je parle aux responsables de Renault, ils me disent qu’ils vont quitter la F1 si le nouveau moteur n’arrive pas en 2013 et lorsque je parle à Ferrari ou Mercedes, ils me demandent de retarder l’introduction de ce moteur de deux ans. Ils ne sont pas opposés à ce nouveau moteur, mais ils veulent retarder son introduction. Lors des prochains jours, je vais donc reprendre les contacts personnels pour voir quelle est la situation," ajoute Todt.