Les changements de règlements de 2017 verront-ils finalement le jour ? Le Groupe Stratégie et la Commission F1 auraient dans un premier temps dû les valider avant le 28 février, soit grosso modo une saison à l’avance. Mais, faute d’accord, la date butoir avait alors été repoussée au 30 avril avec obligation d’obtenir l’unanimité lors du vote. Et si tout le monde semblait à l’époque s’accorder pour valider les changements, Mercedes a récemment paru changer d’avis.
« Après trois Grands Prix en 2016, déclarait ainsi le directeur de l’écurie, Toto Wolff, nous avons vu que les performances des équipes convergeaient, ce qui donne de très bonnes courses. Aurons-nous la réactivité nécessaire pour que, tous ensemble, nous le reconnaissions afin de garder un cadre règlementaire qui semble bien fonctionner ? Ça reste à voir. »
À l’inverse , Helmut Marko de Red Bull pousse pour le changement, qualifiant de « paranoïaque » le point de vue de Wolff. Et l’Autrichien ne semble pas être le seul à se poser des questions.
« Est-ce vraiment une démocratie si un veto peut tout faire annuler ? s’interroge ainsi Nico Rosberg. Imaginons 27 personnes attablées défendant toutes un intérêt différent. Si chacune d’entre elles a la capacité de tout arrêter, c’est tout bonnement infaisable. »
Et au beau milieu de ces querelles intestines, il se murmure que les grands constructeurs pourraient intriguer pour évincer Bernie Ecclestone. Ainsi, l’Auto Bild affirme que le président de Ferrari, Sergio Marchionne, souhaiterait remplacer l’indéboulonnable Britannique par un trio de dirigeants : un représentant pour les questions légales, un pour le marketing et un pour le sport, que l’Auto Bild croit pouvoir être le président du GPDA Alexander Wurz, David Coulthard ou encore Niki Lauda, qui serait prêt à quitter son poste chez Mercedes.