Kimi Raikkonen est très déçu de ne pas avoir remporté le Grand Prix de Monaco.
Pour le Finlandais déjà peu bavard, les mots ont été comptés après la cérémonie du podium, où il n’a pas décroché un seul sourire.
Lorsqu’on lui demande s’il a perdu face à Sebastian Vettel parce que Ferrari l’a rappelé trop tôt au garage, il n’a pas de réponse.
"Je ne sais pas. Il y a évidemment des raisons derrière toutes les décisions de l’équipe," se contente-t-il de répondre, sans dire si cette stratégie venait de lui ou de Ferrari.
"C’est difficile de dire comment je me sens. C’est une 2e place, c’est bien, mais aujourd’hui, évidemment, ce n’est pas un super sentiment."
"C’est l’une de ces journées où j’aurais voulu mener la course un peu plus..."
Est-ce un indice pour dire qu’il ne s’agissait pas de son choix ?
"J’essaye juste de deviner quelque chose qui est impossible à faire pour le moment, en tout cas de mon côté. Ce n’était bien sûr pas idéal de perdre du temps derrière des voitures à un tour. Mais le résultat final est ce qu’il est... pour l’équipe c’est bien. Mais pas pour moi."
Et s’il a de nouveau l’impression qu’on l’arrête trop tôt dans le futur, que fera-t-il ?
"Si vous ne croyez pas ce qu’on vous dit, ou comment on travaille, alors faire de la F1 devient très compliqué. Nous faisons tous le maximum, au mieux. Nous voulions le doublé, nous l’avons... mais pour moi... il y a toujours une raison à tout dans la vie. Nous verrons bien."