Kimi Raïkkönen est convaincu que sa SF15-T est une bonne voiture. Bien entendu, en Malaisie on l’a vue franchir la ligne d’arrivée en première position aux mains de Sebastian Vettel, alors que le Finlandais s’offrait la quatrième place après avoir remonté quasiment tout le peloton suite à une crevaison. Mais bien des gens se sont accordés sur le fait que les températures caniculaires étaient presque seules responsables de la victoire de Ferrari, ce que Raïkkönen conteste.
« Après l’Australie, j’ai dit que si nous avions été derrière, ils ne nous auraient pas largués, affirme le Finlandais. Nous ne sommes pas aussi loin que les gens le pensent. Tous les circuits diffèrent, tout comme les conditions météo, et une voiture peut fonctionner un peu mieux à un endroit alors qu’une autre sera plus performante ailleurs. Nous ne sommes peut-être pas exactement où nous voudrions, mais en comparant à l’année dernière nous sommes très heureux, du moins pour le moment. Il reste du travail pour être satisfaits, mais c’est pour ça que nous sommes là. »
« Tout le circuit de Shanghai est un défi et nous verrons si la voiture marche bien. Où que vous soyez, si la voiture est bonne, ça vous facilite la vie. Comme je disais, j’étais dans la voiture à Jerez et à Barcelone avant d’arriver sur les deux premières manches de la saison. Et elle a bien fonctionné sur toutes sortes de circuits. Je ne vois donc pas pourquoi ça serait différent ici. Évidemment il fera plus frais, mais je ne m’attends pas à de grosses surprises. »
Son coéquipier a été brillant jusqu’ici, avec une 3e puis 1e place. Raïkkönen a eu moins de chance puisqu’il a été deux fois victime de contacts, le premier l’ayant forcé à abandonner. Mais malgré cela, il s’estime auteur d’un début de saison correct.
« Nous n’avons pas encore pu finir un week-end sans le moindre pépin, que ce soit pour Sebastian ou moi. Une pièce endommagée à cause d’un contact, un problème de pneu qui abîme le fond plat, tout ça fait perdre des appuis aérodynamiques. Je pense néanmoins que j’ai livré des prestations convenables, même si on peut toujours faire mieux. En Australie, j’ai commis une erreur en qualifications, ce qui ne m’a bien sûr pas aidé pour la suite. Mais ce genre de choses arrive, et globalement ça a été plus ou moins conforme à mes attentes. »