Kimi Räikkönen pointe au cinquième rang du championnat du monde et s’est légèrement rapproché de la troisième place. Si le pilote Ferrari n’est pas dans le coup pour le championnat actuellement, il explique son retard sur les leaders en partie à cause de petits soucis.
"Nous avons eu quelques courses difficiles où nous n’avons pas terminé, ce qui nous a mis dans une position un peu plus délicate, mais à part cela, nous avons été plutôt bien placés" explique le Finlandais. "Donc, nous essayons de rester en dehors de tout problème et de faire les choses aussi bien que possible."
Il a lutté contre Sebastian Vettel dimanche dernier, sur le circuit Paul Ricard, mais estime pour le coup que la capacité des voitures à se suivre sur le tracé français a bien aidé.
"Je pense qu’il s’agit vraiment des caractéristiques du circuit qui ont permis de se suivre et de se dépasser. Si vous regardez d’autres courses récentes, tout le monde se suivait sans pouvoir dépasser. Je pense que lors de cette course, pour quelque raison que ce soit, nous avons été capables de lutter."
L’accélération du rythme des monoplaces actuelles laisse penser que le tour pourrait être bouclé plus ou moins en une minute, puisque la pole l’an dernier était en 1’04"251. Pour Räikkönen, l’ajout d’une troisième zone de DRS, ainsi que l’efficacité améliorée des monoplaces pourrait permettre d’y arriver.
"Oui, globalement, la moitié de cette piste est une zone de DRS, donc ça devrait rendre les choses assez faciles. Je ne sais pas si c’est trop facile ou pas. Évidemment, nous voulons faire des dépassements, mais il doit y avoir un point où les dépassements deviennent artificiels. Nous allons voir."
Pense-t-il que l’on pourrait faire un tour en moins d’une minute ?
"Je n’en sais rien. Je suppose que tout le monde en est curieux, mais est-ce que ça va arriver ? Je n’en sais rien. Daniel [Ricciardo] a dit que le DRS nous fera gagner du temps au tour, mais je ne sais pas ce que ça donnera."