Kimi Raikkonen n’a pas fait mystère de ses intentions cette année : il roulera avec le titre en tête même s’il n’affiche pas clairement cette objectif pour la 2ème saison de son retour en F1.
"Je n’avais pas vraiment d’attentes l’an dernier, je ne connaissais pas l’équipe ni la voiture. Je savais juste que je voulais faire de mon mieux et voir ce qui arrive. Le trophée de la 3ème place au championnat était un bel extra, surtout lorsqu’on ne sait pas à quoi s’attendre," commence le Finlandais dans une interview accordée au site officiel de la F1.
"Bien entendu que le titre reste l’objectif, sinon je ne serai pas là. C’est certain qu’il faut être réaliste sur vos chances mais après le déroulement de la saison 2012, nous devrions avoir une chance. Nous n’avons pas le budget (des top teams) mais si nous faisons tout correctement, que nous sommes fiables, nous pouvons nous mettre dans une position où nous avons une chance de gagner le titre. Nous essayerons mais je ne fais pas de promesse."
Raikkonen définit déjà ce que serait un bonne année pour lui : "comme l’an passé avec des victoires en plus." Et un souhait : "Les rêves d’un pilote sont tous à propos d’avoir plus d’appuis aérodynamiques ! Cela vous rend plus rapide et vous aide à préserver vos pneus."
A 33 ans, il est le 2ème pilote le plus vieux de la grille de 2013 et donc l’un des plus expérimentés. "Ce n’est pas bon !" sourit-il. "C’est certain que l’expérience aide mais je n’ai jamais trouvé à quel point vous en avez assez. Je ne pense pas qu’en faisant dix mille courses de plus, vous devenez sérieusement meilleur. Ce qui est important selon moi c’est l’expérience de l’année précédente avec votre équipe. Si vous avez l’expérience de votre équipe et des personnes qui y sont, cela aide."
Raikkonen confie également qu’il ne se soucie guère de son équipier, Romain Grosjean, qui a eu des soucis l’an dernier. A la question de savoir si tel un Jedi il l’avait pris comme apprenti, il répond très clairemet : "Ce n’est pas Hollywood, c’est la F1. Je m’occupe de mes propres affaires. Cela (les problèmes de Romain) n’était pas mes affaires alors je ne m’en suis pas mêlé. Je ne suis pas là pour expliquer ce qu’il faut faire. Chacun a sa propre façon de faire les choses et vous ne pouvez pas facilement vous adapter à quelqu’un d’autre. Il a eu des moments difficiles mais ça arrive. C’est la vie."