Victime de la fougue de Max Verstappen pour ce qui a été l’une des polémiques du week-end hongrois, Kimi Raïkkönen doute que les discussions qui en découleront auront le moindre effet sur le futur. D’une manière plus générale, le Finlandais regrette que l’avis des pilotes ne soit pas assez pris en compte.
"Il y a beaucoup de discussions en Formule 1, dont la moitié sont des rumeurs" déclare le pilote Ferrari. "Il n’y a rien de négatif à faire des réunions quand il y a un but précis, afin d’avancer. Si les médias assistaient à ses réunions, tout le monde verrait que les mêmes sujets ressortent depuis dix ans. La plupart du temps on parle de drapeaux jaunes et de limites de piste, peut-être qu’il y en aura un autre maintenant. S’ils nous écoutaient par moments, on pourrait faire changer les choses, mais ce n’est pas nous qui faisons les règles".
"Le problème est que ces décisions sont très différentes d’une course à l’autre notamment car les commissaires changent à chaque fois et que chacun voit les choses à sa manière" regrette Raïkkönen. "Mon opinion sur l’incident avec Verstappen n’a pas changé. Je n’ai rien contre la décision mais elle devrait faire jurisprudence et ne plus changer".
"Mais il n’y a pas que ce qu’il s’est passé entre Max et moi, il y a eu aussi les qualifications avec la règle des 107% et les doubles drapeaux jaunes. Je ne dis pas ça car j’aimerais me qualifier plus haut grâce à des pénalités mais simplement car ce n’est pas correct que tout ne soit pas traité de la même manière puisque c’est le but d’un règlement".
L’aspect politique mis de côté, Ferrari va continuer sa lutte directe avec Red Bull pour la place de dauphine de Mercedes au classement des constructeurs. Dépossédé de la troisième place des pilotes, Raïkkönen aura à coeur de la reprendre à Daniel Ricciardo et sait que cet objectif sera en ligne de mire dès le samedi.
"Si l’on arrive à faire le maximum en qualifications, je suis sûr que nous serons proches de la victoire. Notre course en sera facilitée et nous pourrons rouler à notre rythme. Nous ne sommes pas là où nous voudrions être au championnat, nous en sommes conscients, mais nous n’avons pas atteint nos objectifs en tant qu’équipe. Nous savons ce que nous devons améliorer afin de nous retrouver au plus vite en meilleure position".
Le Finlandais a refusé de parler du départ de James Allison et du coup dur qu’il représente pour la Scuderia : "Ce n’est pas mon boulot d’en parler et, pour être honnête, je ne veux pas en parler car je le respecte énormément".