Kimi Räikkönen a reconnu qu’il peut comprendre l’énervement de Max Verstappen après la pénalité qui lui a été infligée à Austin, ayant lui-même été pénalisé parfois injustement. Toutefois, il estime que cela fait partie de leur métier de pilote.
"Il faut l’accepter" déclare-t-il, fataliste. "Parfois, on a l’impression que c’est dur pour nous et parfois cela va dans notre sens, mais c’est comme ça. Tout le monde se disait que Mika Salo allait aider Ferrari, mais à Spa il était déjà commissaire et j’ai été pénalisé pour rien".
"J’ai reçu plusieurs pénalités pour de choses qui me paraissaient sans importance. Mais on doit l’accepter et essayer de faire mieux la fois suivante. Ils font du mieux possible, je sais que le sentiment n’est pas le meilleur quand c’est contre nous, mais c’est la vie".
Räikkönen estime cependant que garder les mêmes commissaires d’une course sur l’autre ne permettrait pas forcément d’avoir une plus grande logique dans les décisions.
"Il y a différents commissaires et tout le monde a sa propre opinion, cela fait des heureux, et parfois ce n’est pas le cas. Je ne vois pas cela changer si ce sont toujours les mêmes. Il n’y a pas deux incidents similaires et il y aura donc toujours des différences dans la manière de voir les choses. Cela fait partie de la course, nous en discuterons toujours et si vous regardez en MotoGP, c’est la même histoire".
Les commissaires ont reçu de nombreuses critiques pour ne pas avoir été stricts sur les limites de la piste et selon le pilote Ferrari, des zones de dégagement avec une bonne adhérence amèneront toujours ces incidents si les règles ne sont pas plus strictes.
"Si vous trouvez de l’adhérence hors de la piste, vous allez évidemment y aller. Si vous nous donnez une petite chance, nous allons rouler là où c’est le plus rapide. Quand j’ai débuté, les circuits avaient des vibreurs et du gravier donc on ne pensait pas à y passer, mais il y a de plus en plus d’asphalte, chaque année".
"A certains endroits, il y a des règles, et dans certains autres, on n’en a pas. Jusqu’à ce que l’on remette du gravier partout, ce sera une histoire sans fin. C’est l’une de ces discussions qui continue tout le temps, comme les drapeaux bleus" conclut-il.