Après trois courses, Ferrari en a remporté deux, Red Bull une, Mercedes a signé une pole position contre deux pour Ferrari, mais les flèches d’argent semblaient notamment en mesure de contester la victoire à Melbourne et Bahreïn. Une situation qui fait dire à Kimi Räikkönen que la hiérarchie est trop serrée pour être définie.
"C’est très difficile à dire" reconnaît Räikkönen. "Je pense que le résultat [en Chine] dépendait grandement des performances des pneumatiques plutôt qu’autre chose, mais ça fait partie du jeu. C’est même une part importante du jeu, et ça a fait une grande différence. La voiture de sécurité a également joué, donc en termes de vitesses pure, c’est très difficile à juger."
"Je pense que c’est bien pour tout le monde, c’est plus intéressant à regarder car personne ne sait vraiment. Tout le monde aimerait savoir ce qu’il en est mais ça change de course en course. Une si petite différence fait une grande différence au niveau des résultats. Je pense que ça va changer à chaque course, et selon les pneus utilisés."
La stratégie d’Iceman a été compromise par celle de Ferrari après que Valtteri Bottas a dépassé Sebastian Vettel. Räikkönen a été gardé en piste très longtemps, presque sacrifié, mais a réussi à revenir sur le podium après une belle opportunité donnée par la voiture de sécurité et a failli dépasser Bottas en fin de course.
"J’avais un bon rythme en pneus médiums mais au final, nous aurions eu besoin des pneus tendres pour y parvenir. C’était correct vers la fin, j’avais un meilleur rythme que Valtteri. Mais une fois que l’on se rapproche, c’est difficile de suivre les autres, et pour avoir une chance il faut de bien meilleurs pneus. Mais je prends ce résultat, car ça semblait bien moins bon à un moment."