Pour remplacer Charles Leclerc l’an prochain, Sauber a fait appel à Kimi Räikkönen. La piste Stoffel Vandoorne était aussi envisageable, mais Frédéric Vasseur ne semble pas avoir hésité.
Le Finlandais est-il l’homme de la situation pour les siens ?
« Je le pense, sinon je n’aurais pas agi de la même façon. Même si nous avons fêté l’an dernier le 25e anniversaire de Sauber, nous sommes toujours une plus jeune équipe. Et après la période difficile vécue chez Sauber, nous avons réussi beaucoup de choses, nous restructurons toujours l’équipe, le département de course… Le pilote doit être le leader de tout ce concept. J’ai toujours eu la même opinion, le pilote doit faire progresser l’équipe, la pousser dans tous les domaines, et ce sera un pas en avant que d’avoir chez nous quelqu’un comme Kimi Räikkönen, qui est une référence immense dans le sport. »
« Nous n’avons pas encore travaillé ensemble. Mais nous avons discuté deux ou trois fois, je dirais. Et j’ai un très bon pressentiment parce que nous sommes tous les deux des personnes franches et très directes, nous avons la même approche. C’est beaucoup plus facile de progresser dans ce cas. »
« L’usine Sauber a l’avantage d’être à 25 minutes du domicile de Kimi. Mais c’est bon aussi d’avoir cet engagement de la part du pilote, de sentir qu’il pousse. J’ai demandé à plusieurs reprises à mes pilotes de visiter l’usine cette saison, pour motiver les gars. Nous sommes beaucoup moins nombreux que dans certaines autres équipes et le seul moyen pour nous de compenser cela, c’est d’avoir ce surcroît de motivation venant des pilotes. »
Frédéric Vasseur conclut par une petite révélation : il assure n’avoir commencé à parler avec Kimi Räikkönen que le lundi suivant le Grand Prix de Monza, quand le Finlandais a appris qu’il ne serait pas retenu par Ferrari.
« Je ne voulais pas le perturber durant le week-end, je voulais être franc avec tout le monde et dès que Ferrari a fait son annonce, nous avons contacté Kimi le lendemain. »