Après une 6ème place durement gagnée au Japon, Kimi Raikkonen va se frotter à un challenge assez rare pour lui, la découverte d’un nouveau circuit, puisque la F1 se dirige vers la Corée. Cela peut-il le décontenancer ? Pas l’ombre d’une chance…
Que retenez-vous de cette course avant de partir en Corée ?
Ce qui est bien c’est que j’ai pu marquer des points pour rester au contact au championnat. Bien sûr, nous avons du travail si nous voulons rattraper ceux qui sont devant. Mais il reste cinq courses et tout peut arriver.
Quel est votre sentiment avant d’aborder un nouveau circuit ?
Je ne suis jamais allé en Corée, mais cela ne fait pas une grosse différence pour moi. Depuis ma jeunesse, j’ai toujours été capable d’appréhender les circuits très rapidement. Cela n’a pas changé.
Comment apprenez-vous un nouveau circuit ?
En tournant dessus. Je sais que certains pilotes travaillent beaucoup en simulateur pour apprendre un circuit, mais ce n’est pas pour moi. Je n’ai jamais joué à la Playstation ni passé beaucoup de temps dans un simulateur et cela n’a pas influé sur mes performances, je crois. Nous avons trois heures d’essais libres vendredi et encore une avant les qualifications, samedi. Alors tous les pilotes connaitront très bien le tracé.
Etes-vous pressé de découvrir un nouveau pays ?
C’est toujours intéressant de courir sur un nouveau circuit et de profiter d’endroits différents. J’aime cette sensation. C’est excitant d’arriver là pour la première fois et de commencer par faire le tour du circuit à pied pour inspecter tous les virages. J’ai vu le Grand Prix à la télé, mais il faudra que j’attende les premiers tours de la première séance vendredi pour prendre mes repères sur le circuit. J’espère que nous aurons une météo normale et que la pluie ou un problème technique ne rogneront pas mon temps de piste.
Comment aborderez-vous ce week-end ?
Je vais aborder Yeongam de la même façon que toutes les autres courses, avec l’intention d’y donner le meilleur de moi-même.