Sebastian Vettel n’en a jamais fait mystère : il apprécie avoir Kimi Räikkönen comme coéquipier chez Ferrari. Néanmoins l’an prochain, la Scuderia pourrait décider de titulariser Charles Leclerc, qui brille chez Sauber.
Sebastian Vettel osera-t-il afficher sa préférence en public pour Kimi Räikkönen plutôt que pour Charles Leclerc ? Interrogé ce jeudi à Silverstone, l’Allemand a été assez prudent mais a fait passer un message : pour Charles Leclerc, ce n’est pas 2019 ou jamais – le Monégasque a tout le temps devant lui…
« Je serais heureux de continuer ainsi [avec Kimi Räikkönen] mais ce n’est pas à moi d’en décider. Charles, d’une manière ou d’une autre, aura une carrière formidable. Il est un gars fantastique, il est rapide, il a tout pour lui. Il n’a pas à se précipiter. Il est jeune, mais quand vous êtes jeune, vous avez tendance à toujours vous précipiter ! »
« Je ne sais pas qui sera finalement mon coéquipier ou quand est-ce que ce sera annoncé. Mais je ne m’en soucie pas. Pour moi, il est clair que je serai chez Ferrari l’an prochain. Et je pense que ces deux pilotes conviendraient bien à l’équipe. »
Sebastian Vettel ne trouverait-il pas dommageable de mettre fin à la bonne relation qui l’unit à Kimi Räikkönen ?
« J’apprécie Kimi » reconnaît-il encore. « Nous nous entendons bien, nous n’avons jamais eu de problème. Parfois en piste, je me rappelle l’avoir accroché, mais nous abordons ce genre de situation de manière très similaire, très simplement et directement. »
Du côté de Charles Leclerc, le discours ne varie pas : le pilote Sauber entend toujours se concentrer sur son week-end de course, sans bien sûr fermer la porte à Ferrari.
« C’est évidemment toujours un plaisir de voir que certains articles m’envoient chez Ferrari, parce que c’est un rêve d’enfant pour moi. »
« Mais d’un autre côté, ce n’est pas si difficile pour moi d’arriver sur un week-end de course, et de me concentrer immédiatement sur le Grand Prix. Je suis pleinement concentré sur le travail que je dois faire. »
« Quand je suis sur la piste je ne pense définitivement pas à cette rumeur. Pas du tout. »
Gageons que l’on en saura plus d’ici Monza – si ce n’est plus tôt…