Monaco est déjà un lointain souvenir pour Kimi Raikkonen. Le Finlandais se sent prêt à se relancer dès le Canada. Son retard sur le leader au championnat, Sebastian Vettel, est passé de quatre à vingt-et-un points à l’issue d’un GP frustrant.
"Evidemment, j’ai perdu des points sur le leader à Monaco, mais c’est loin d’être fini. Il est encore tôt dans la saison, vingt-et-un points, ce n’est pas énorme à rattraper, surtout si Seb connait aussi un mauvais week-end à un moment donné. Le plus important est de revenir à notre niveau d’avant Monaco pour reprendre notre trajectoire le plus tôt possible," commente Raikkonen
"Notre résultat à Monaco a été mauvais, tout le monde a pu le constater. Cela aurait pu être pire, mais cela aurait pu être beaucoup mieux. Je suis reparti avec un point, au moins ce n’est pas les mains vides après avoir perdu une solide cinquième place," poursuit le Finlandais.
"Ce n’est pas vraiment une consolation. La voiture était bien en qualification et en course, ce qui est positif puisque c’était encore un autre – et difficile – circuit où nous avons pu l’exploiter à peu près comme nous le voulions."
"Il nous manque toujours un petit peu de performance en qualifications parfois, mais notre cadence en course était à nouveau bonne, même s’il était impossible de le montrer en étant bloqué derrière des voitures plus lentes à Monaco. Nous ne savons pas comment la voiture se comportera à Montréal – la réponse ne saurait tarder – mais il n’y a pas de raison qu’elle ne soit pas compétitive encore une fois."
Kimi a tout de même fait un superbe retour à la fin... "Oui, mais c’était un peu différent, j’avais des pneus frais et je n’aurais jamais dû me trouver dans cette situation. Mais, au moins, c’était bon de prendre un point à la fin. En un sens, cela rend le reste presque plus frustrant parce que, lorsque j’ai eu piste dégagée après le pit stop, c’était probablement la première fois où vous avez pu constater combien la voiture était rapide ici."
Il veut aussi mettre de côté son accrochage avec Perez. "Personne ne veut perdre autant de points à cause des agissements d’un autre pilote, mais la course est terminée. Monaco est déjà un lointain souvenir et je me sens prêt pour le Canada."
Montréal et son circuit semi-urbain laissent des souvenirs mitigés à Raikkonen.
"J’y ai déjà gagné et c’est bien, mais j’y ai aussi connu des ennuis. Plusieurs fois, la course a ressemblé à une loterie parce que différents paramètres peuvent avoir une influence. Le temps peut changer radicalement, quelques fois les pneus ou la piste ne fonctionnent pas bien, parfois la safety car sort souvent et des fois, même, une autre voiture vous percute à l’arrière alors que vous attendez au feu rouge. Quant à l’endroit lui-même, j’ai toujours aimé Montréal. C’est une des villes les plus agréables du calendrier chaque année.
Sur le circuit Gilles Villeneuve, il faut "une bonne voiture. Comme sur chaque circuit, il faut régler la voiture parfaitement. Il faut un châssis bien équilibré dans la configuration appui moyen et il faut se retenir de taper trop fort dans les freins parce que c’est un circuit où il y a beaucoup de gros freinages. C’est quelque chose que j’aime plutôt bien, ce style stop and start du circuit."
Les qualifications sont-elles aussi cruciales à Montréal ? "Elles sont importantes sur chaque circuit, mais pas autant qu’à Monaco pour obtenir un bon résultat. Ce n’est pas facile de doubler, mais les dépassements sont possibles en un ou deux endroits."