Pour ce Grand Prix de Bahreïn, Pirelli a décidé de ne pas apporter son mélange "tendre" et l’a remplacé par le "médium" afin de ne plus subir les critiques des pilotes et des équipes qui trouvaient que les pneus tendres étaient vraiment trop tendres à Shanghai.
Le Finlandais Kimi Raikkonen observe tout cela sans s’époumoner en critiques diverses comme le font ses collègues…
"Pourquoi continuellement vouloir changer, alors qu’en gros, la F1 et ses composantes n’ont pas beaucoup évolué depuis la dizaine d’années que je la fréquente," déclare Kimi Raikkonen dans les colonnes du journal belge Le Soir. "Bien sûr qu’il y a certaines années où on roulait plus vite. Mais c’était à l’époque où on effectuait des relais plus courts et où on passait aux stands pour reprendre de l’essence et changer de pneus."
"A l’époque, quand on repartait avec 50 kg d’essence, il fallait aussi gérer la dégradation de ses gommes ; donc ce n’est pas vraiment différent maintenant. C’est vrai qu’on doit faire gaffe aux pneus à certains moments de la course, mais, si on effectuait six arrêts au stand, on ne devrait pas s’en soucier… Bref, de tout temps, une course a été faite de vitesse et de stratégie. Et de tout temps, certains teams s’en sont mieux sortis que d’autre," ajoute le pilote finlandais.
Il faut dire que pour économiser ses pneus, la Lotus dispose d’une suspension "active" appelée FRIC (d’autres équipes en disposent aussi) et que celle-ci est probablement la plus efficace de toute. "Lotus a peut-être le système le plus simple, mais aussi le plus efficace," affirme Ross Brawn, le directeur de l’équipe Mercedes.