Le Grand Prix de France de F1 fait-il désormais partie de l’histoire du sport automobile sans aucun espoir de revenir dans le présent ? Au plus le temps passe et au plus on se dit qu’il sera décidément très compliqué de boucler ce dossier sur le court terme.
Rama Yade, la secrétaire d’Etat aux Sports du gouvernement français, estime pourtant que rien n’est perdu dans un entretien accordé au site autonews.fr.
Rama Yade a donc organisé les Assises du sport et du développement durable pour sortir le dossier du bourbier dans lequel il se trouve depuis plusieurs années. Etaient invités à ces assises Yann Arthus-Bertrand, la Fondation Nicolas Hulot, France Environnement et d’autres.
"L’idée est partie de la controverse qui avait opposé les écologistes et les amateurs de sport automobile à propos du circuit de Flins. L’opposition semblait irréductible, au point qu’aujourd’hui, on n’a toujours pas de circuit de F1 en France. Je trouvais cela regrettable, que cette controverse ait abouti au sacrifice d’un circuit important pour le prestige et le rang sportif de la France," déclare la secrétaire d’Etat aux Sports.
Cela signifie-t-il que le Grand Prix de France a désormais un semblant d’avenir ? "Il faut que chacun fasse un pas vers l’autre, pour trouver un chemin qui nous permette d’avoir un circuit de F1 en France. C’est quand même dommage... Certains circuits (sic) attirent 15 millions de téléspectateurs, ce qui signifie quand même un vrai intérêt de la population. Et puis il n’y a pas que la F1, il y a aussi la moto... Le sport n’est pas exclu des questions de développement durable," ajoute-t-elle.