En Espagne, Red Bull a amené de grosses évolutions à sa monoplace – même si Helmut Marko avait peut-être survendu ces évolutions en parlant de « version B » de la RB13.
Grâce à ces nouvelles pièces, Christian Horner, le directeur de l’écurie, pense que Red Bull s’est amélioré de 0,4 seconde sur un tour. L’écart avec Mercedes et Ferrari reste néanmoins significatif. En qualifications, l’écart entre Max Verstappen et Lewis Hamilton, le poleman, fut cependant plus faible (557 millièmes). En course, Daniel Ricciardo a fini à quasiment un tour de Lewis Hamilton dimanche dernier.
Christian Horner révèle aujourd’hui que l’Australien n’a clairement pas tout donné dimanche dernier, étant donné qu’il n’avait pas de concurrent direct en piste.
« Daniel a bien sûr eu une course assez solitaire, il a bénéficié de l’abandon de Bottas. A la moitié de la course, environ, nous avons mis son moteur en mode économie pour prolonger sa durée de vie. Bien sûr, ce moteur devra faire encore quelques courses. Et le rythme des voitures devant nous était assez soutenu. »
« Nous avons toujours plein de choses à faire. Nous avons fait quelques progrès ici ce week-end. Cela nous a donné une direction de développement assez claire. J’espère que nous pourrons capitaliser dessus lors des prochaines courses. »
En course, le déficit de Red Bull, mode économie du moteur ou pas, est plus important qu’en qualifications, reconnaît Christian Horner. L’équation pneumatique est un des facteurs qui explique cet écart.
« Je pense que le delta était plus important en course. Daniel n’avait pas l’air heureux de sa voiture ce week-end, Max l’était davantage. Mais je ne suis pas en train de suggérer que Max aurait été 20 secondes plus rapide que Daniel dimanche. Il y a toujours des problèmes à gérer quand vous avez un écart tel que celui-ci. »
« La manière dont vous faites fonctionner les pneus, c’est un élément-clef, particulièrement sur cette piste. Nous pouvons voir que c’est un domaine où nous sommes moins performants, puisque nous étions relativement plus compétitifs pendant la deuxième moitié de la course, où l’usure pneumatique est moins importante. »