L’équipe Red Bull a fait du KERS sa priorité n°1 d’ici le Grand Prix de Turquie. Adrian Newey et toute son équipe technique sont mobilisés pour le faire fonctionner parfaitement au sein de la RB7 pour la début de la saison européenne.
Ce système est un casse-tête pour Newey qui avait récemment avoué que s’il avait pu s’en passer dans la conception de sa voiture, il l’aurait fait bien volontiers. Il faut dire que le directeur technique s’est appuyé sur le KERS de Renault Sport (développé par Magneti Marelli), qui fonctionne très bien à bord de la Lotus Renault GP, mais qui a été découpé en plusieurs morceaux au sein de la RB7 pour soigner l’aérodynamique. Au point que 40% des pièces sont différentes.
Chez Red Bull Racing, une partie des éléments du KERS sont logés de part et d’autre de la boîte de vitesses, alors que chez Lotus Renault GP il est placé en grande partie sous les baquets des pilotes.
Mark Webber en a particulièrement assez des soucis de KERS qui l’ont handicapé totalement lors des trois premières courses. "Je ne sais pas ce qui ne va pas, et honnêtement je m’en fous. Je veux juste qu’il fonctionne."
"On a une pause jusqu’en Turquie, cela nous donne le temps de travailler sur notre voiture, et en priorité sur le KERS. C’est un élément clé et comme nous ne l’avions pas en 2009, on doit rattraper McLaren et Ferrari. Nous perdons trois à cinq dixièmes au tour sans lui. S’il n’est pas encore fiable en Turquie, nous serons quand même en confiance. La RB7 est une excellente voiture et on veut remettre McLaren à sa place après la victoire de Lewis Hamilton en Chine. Cela va être une super bataille," ajoute l’Australien.