En révélant que Red Bull Racing considérait déjà à changer de motoriste dès 2015, Giancarlo Minardi a jeté un vrai pavé dans la marre.
Selon nos informations, les problèmes de Renault rencontrés à Jerez puis à Misano auraient achevé de convaincre Dietrich Mateschitz, le grand patron de Red Bull, d’étudier la possibilité pour Red Bull de construire son propre moteur.
En novembre 2010 puis en mars 2011, l’Autrichien l’évoquait. "Ce n’est plus aussi absurde de l’envisager même si ce n’est pas notre intention première de devenir motoriste. Nous espérons bien que nous aurons toujours l’occasion d’acquérir des moteurs compétitifs. D’un autre côté, il ne faut jamais dire jamais."
Mateschitz aurait confié à Christian Horner une étude de faisabilité avec deux pistes distinctes à suivre : partir de zéro, ce qui couterait très, très cher ou s’appuyer sur un motoriste connu comme Cosworth, qui a conçu un V6 turbo pour 2014 malgré l’absence de clients.
Évidemment l’impact commercial d’un tel choix n’est pas négligeable. Infiniti, marque du groupe Renault-Nissan et sponsor titre ne pourrait rester. Mais Mateschitz a largement de quoi combler le trou financier grâce aux bénéfices records de Red Bull.
Dernier aspect non négligeable : cela donnerait aussi à Red Bull le statut de constructeur, ce qui pourrait lui permettre de lutter à armes égales avec Ferrari et Mercedes lorsque (si ?) les budgets limités entreront en vigueur en 2015 et devraient exclure la partie moteur.