Le patron de Red Bull Racing, Christian Horner, a commencé la guerre psychologique pour cette saison 2013 en envoyant un message clair à ses rivaux : son équipe n’a plus la même pression et abordera la saison de manière plus "relax".
Bien entendu Red Bull va défendre ses deux titres mais les résultats de ces trois dernières années sont déjà extraordinaires selon Horner.
"Pour bien des raisons, la pression n’est plus sur nous parce que nous avons réussi à gagner trois fois de suite les deux titres. Très peu d’équipes ont réussi à le faire dans le passé, personne ne peut nous enlever cela, nous sommes dans les livres d’histoire de la F1. Maintenant la pression est sur les autres. A eux de nous battre," déclare le Britannique.
Évidemment pas question d’aborder la saison 2013 de manière nonchalante, même s’il y a un sacré défi à relever en parallèle avec la préparation de la révolution des règles de 2014.
"Nous continuons à nous mettre la pression, je vous rassure ! Nous voulons plus que tout continuer notre série de succès. Bien entendu nous entrons dans la saison en tant que champions en titre et nous sommes là pour nous battre pour garder ces titres... ou être battus. Mais maintenant notre jeune équipe y est habituée. La pression fait partie de ce sport et nous savons la gérer."
"Mais encore une fois, 2013 sera plus relax que les années précédentes. Par ce que nous avons réussi et parce que notre équipe a continué à grandir et à apprendre à gérer cette pression," ajoute Horner.
La motivation ne manque donc pas. "C’est énorme de gagner six tires en trois ans mais oui, la motivation reste au sommet. Tout le monde aime gagner, il y a une vraie détermination. La F1 est le plus important sport d’équipes au monde et vous ne pouvez gagner des victoires et des titres que si tous les départements fonctionnement en cohésion."
"Nous avons de belles forces, de bons caractères dans l’équipe et mon rôle est de m’assurer que nous sortions le meilleur de chaque domaine et que chacun soit bien conscient des objectifs et délivre ce qu’on attend de lui," conclut Horner.