Le grand patron de Red Bull, Dietrich Mateschitz, a tenu à calmer en personne les spéculations selon lesquelles son équipe avait déjà décidé de se passer de Renault à l’horizon 2016 pour construire son propre moteur.
La situation est assez mal vécue dans le clan Renault, Helmut Marko, Christian Horner et Mateschitz en personne ajoutant de la pression ces dernières semaines et ces derniers jours jusqu’à marquer d’une pierre blanche ce Grand Prix d’Autriche comme l’heure du bilan pour savoir de quoi l’avenir sera fait pour Red Bull en termes de moteur.
"C’est un sport et nous avons presque tout gagné les 4 à 5 dernières années. Cela ne peut pas durer éternellement mais nous savons aussi pourquoi nous sommes derrière Mercedes," déclare Mateschitz, en référence au V6 Renault.
La construction d’un moteur sous la direction de Red Bull, par AVL, une société autrichienne a été évoquée par Marko. Mais la construction d’un moteur par Red Bull directement, et notamment Adrian Newey dans le nouveau centre technologique est a priori exclue.
"Nous ne sommes pas un constructeur automobile. Notre principal domaine d’expertise n’est pas le moteur."
Est-ce que tout cela a juste servi à mettre la pression sur Renault, sans réelle menace derrière ? C’est bien possible.
"Red Bull a des standards élevés et nous comprenons les raisons derrière les commentaires publics d’Helmut Marko et des autres membres d’équipe. Nous voulons les satisfaire, il est donc important pour nous d’améliorer. Mais je ne vois aucun conflit à l’horizon entre Red Bull et nous," déclare le responsable moteur de Renault, Rob White.