Red Bull et Renault sont-ils sur la voie de la réconciliation ? C’est ce que certains pensent dans le paddock, l’équipe autrichienne n’ayant reçu aucune solution de la part de Mercedes ou Ferrari pour 2016.
Renault a toujours envie de quitter Red Bull à moins que, selon les spéculations, des excuses publiques appuyées soient formulées. Et que Renault décide aussi, évidemment, de poursuivre son aventure en F1 en rachetant Lotus puisque le constructeur français refuse de rester en tant que simple motoriste.
Pour Toto Wolff, "ce serait plus facile si Red Bull s’asseyait avec ses partenaires pour régler leurs problèmes avec des portes fermées", suggérant que les patrons de Red Bull se sont un peu trop étalés dans les médias ces derniers mois.
Christian Horner a aussi mis beaucoup d’eau dans son vin. Même s’il a clamé, comme Mateschitz et Marko, que c’était terminé avec Renault, aujourd’hui le directeur de l’équipe affirme : "officiellement, rien n’est fini avec Renault. Il est difficile de prédire ce qui va arriver mais rien n’est impossible. Toutes les portes restent à peu de choses près ouvertes."
La décision pourrait se baser sur les premiers tours de roue, ce week-end, du nouveau moteur Renault évolué (lire notre information précédente). S’il se montre nettement plus performant, cela donnera des signes d’espoir pour 2016. Autant à Renault qu’à Red Bull.
"Nous attendons de savoir depuis le mois de mai ce que veut faire Renault (les discussions avec Lotus auraient dû se conclure à Monaco, ndlr). Vont-ils partir, vont-ils rester ? Vont-ils avoir leur propre équipe ? Veulent-ils aussi rester fournisseur dans ce cas-là ? Nous attendons qu’ils nous le disent," conclut Horner, qui signale ainsi clairement que la balle est dans le camp de Renault.