Christian Horner a déclaré que le questionnement lié à la légalité de la cartographie moteur de ses voitures pourrait amener à clarifier le règlement de la Formule 1, et il dit accepter cela sans problème.
La FIA a visé l’écurie Red Bull Racing ce matin, en enquêtant sur des irrégularités liées à la cartographie moteur utilisée sur les moteurs Renault de l’écurie autrichienne durant les qualifications du GP d’Allemagne.
Finalement, aucune mesure n’a été prise contre les champions du monde en titre, mais les commissaires de course ont expliqué "ne pas accepter tous les arguments de l’équipe," suggérant que des mesures pourraient être prises dans le futur pour lutter contre le procédé de Red Bull et faire revenir l’équipe à une cartographie plus conventionnelle.
Cette clarification pourrait intervenir avant le Grand Prix de Hongrie, par l’entremise du groupe de travail technique de la F1, qui doit justement tenir réunion demain à Londres.
"Je suis sûr qu’il va y avoir un débat à ce sujet," a expliqué Horner aux journalistes. "ll y a une réunion du groupe de travail technique demain, et ça sera sans aucun doute à l’ordre du jour. Le règlement est clair, de sorte qu’il pourrait bien y avoir d’autres directives techniques qui seront promulguées pour essayer de clarifier encore plus ce règlement."
Horner a souligné qu’il n’avait aucune inquiétude quant à la légalité de sa voiture et que les suggestions attaquant la légalité de la solution développée par Red Bull était contre l’esprit du règlement n’étaient pas pertinentes dans ce cas d’espèce.
"Il n’existe pas de clause, dans le règlement, qui se réfère à l’esprit du règlement," s’est défendu l’Anglais. "Le règlement est simple, soit on est dedans, soit on l’a outrepassé. On ne peut pas être à cheval."
"Renault a exposé son affaire très ouvertement, et les commissaires ont écouté leurs arguments. Puis ils ont examiné tous les éléments de preuve, non seulement de ce Grand Prix, mais de toutes les courses de la saison. Et ils ont jugé que la voiture était tout à fait dans la légalité."