Red Bull est dorénavant beaucoup plus impliqué dans le développement du moteur Renault, dont près de la moitié des pièces seront changées pour l’année prochaine, comme l’autorisera le règlement après la dernière course.
Les relations se sont renforcées entre les deux partenaires, le tout supervisé par Cyril Abiteboul. Red Bull souhaite que le handicap de 60 chevaux sur Mercedes soit effacé cet hiver, même s’il est fort probable que Mercedes continuera aussi à progresser de son côté.
Pour y parvenir, Red Bull a pris en charge la partie électrique du moteur : Viry-Chatillon continue à être responsable du bloc moteur et du turbo, Milton Keynes (l’usine de Red Bull) développant les ERS et les batteries.
Red Bull n’a pourtant pas hésité à publier des annonces d’embauche pour du personnel spécialisé en développement moteur. De quoi faire un moteur en interne ?
Non selon Rob White, directeur technique de Renault F1, qui explique : "C’est juste plus facile pour nous de recruter des gens en Angleterre plutôt qu’en France. Et le nouveau centre Red Bull Technology a aussi besoin d’ingénieurs."