Cette saison 2012 est plus indécise que jamais à 6 courses de la fin du championnat. Alonso va-t-il réussir à gagner le titre malgré une F2012 inférieure ? Hamilton et Vettel pourront-ils le dépasser ? Tant de questions qui n’auront de réponses que ce mois-ci ou plutôt le mois prochain.
Adrian Newey a déjà une réponse, à la question de savoir pourquoi Red Bull n’a pas poursuivi sa domination de 2011.
"Cette année a été une année de compréhension pour nous. Nous avons passé beaucoup de temps à évaluer l’impact de l’interdiction des échappements soufflés dont nous jouissions l’an dernier, certainement plus que les autres. Même chose pour les restrictions sur la flexibilité de l’aileron avant," confie le directeur technique de l’équipe autrichienne.
"Nous avons dû changer notre voiture considérablement durant l’hiver, nous avons perdu beaucoup de performances, là encore certainement plus que nos rivaux. Cela faisait deux ans que nous maitrisions les échappements soufflés. Nous avons perdu du temps et des efforts à stabiliser notre voiture sans cet effet de soufflage," ajoute-t-il.
Newey était préparé à rentrer dans le rang. "Nous l’avons senti dès le début de la saison. C’est la vie, il n’y a rien à y faire. Il fallait adapter notre philosophie et faire le meilleur travail. Il fallait faire avec et voilà où nous en sommes. La RB8 a bien progressé, c’est difficile de quantifier le progrès depuis le début de la saison mais probablement une seconde au tour, environ. Le problème en F1 c’est qu’on ne regarde jamais en arrière, toujours en avant."
Il n’y avait rien à faire pour reprendre l’avantage ? "Cela fait 4 ans que nous vivons sur la base des règlements 2009 et chaque année ils sont de plus en plus restrictifs encore. Cela nous limite forcément dans ce que nous pouvons faire et inévitablement la grille se resserre. Ajoutez à cela que nous avons dû réapprendre notre voiture en perdant deux éléments très importants..."