Red Bull se dirige-t-elle vers une saison similaire à 2015 ?

Quelque chose ne tourne pas rond

Red Bull fait partie des équipes qui, même si elles ont montré leur potentiel en essais, l’ont bien caché. Ralentie par de nombreux soucis mécaniques, l’équipe quadruple championne du monde a eu du mal à enchaîner les longs relais mais a tiré des performances honorables de sa RB13.

Après une première semaine contrariée par quelques soucis, la deuxième n’a malheureusement pas rassuré les hommes de Christian Horner. Avec deux journées perturbées sur quatre, les kilomètres parcourus s’en sont vus limités.

Avec 684 tours parcourus, Red Bull est la plus prolifique des structures motorisées par Renault mais, sur ce plan-là, se retrouve derrière l’intégralité des équipes fournies par Mercedes et Ferrari.

Cependant, la performance pure a été cherchée et atteinte avec tous les types de pneus, puisque c’était le but de chacune des quatre matinées d’essais de cette semaine.

Max Verstappen a signé un 1’19"438 qui le place au sixième rang absolu de ces deux semaines d’essais. Daniel Ricciardo n’est pas descendu plus bas que 1’19"900 mais reste toutefois dans la seconde de la plupart des temps signés.

Il y a donc de quoi rassurer l’équipe autrichienne et ses pilotes sur le fait que leur monture sera certainement en mesure d’aller chercher des trophées. Mais à quoi bon avoir une voiture performante si elle doit être arrêtée par un moteur incapable d’enchaîner de longues distances ?

Si la situation n’est pas aussi désespérée que chez Honda, le moteur Renault est toutefois source d’inquiétude pour chacune des trois équipes qui l’utilisent puisqu’elles sont toutes en retard, tant en fiabilité qu’en performance, sur leurs objectifs respectifs.

Red Bull semble avoir un très bon ensemble châssis / aéro, et l’on en attendait pas moins d’une équipe aussi bien menée, mais le retard du côté du moteur tendrait à les placer pour le moment derrière Mercedes, Ferrari, Williams et peut-être Force India.

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