Ce sont bien Toto Wolff et Niki Lauda qui discuteront directement avec les autres équipes et la FIA pour le compte de la maison mère, Mercedes, dans les débats qui vont bientôt se préciser quant aux règles à adopter en 2017 pour changer la Formule 1.
"Dans le Groupe Stratégie, il y a moi et Niki Lauda. Nous n’avons pas besoin de rapporter ces discussions à Stuttgart (au siège). Stuttgart comprend très bien que la F1 a besoin d’un processus de décision rapide et nous avons de très bonnes relations avec ceux qui prennent les décisions en Allemagne," confirme Toto Wolff.
"Tout le monde est assez unanime sur les changements à apporter en 2017 : pneus plus larges, voitures plus rapides, look plus agressif. Il reste à voir tout cela en détails."
"Nous ne suivons pas des guides mis en place par le siège. Niki et moi sommes des managers mais aussi des co-actionnaires de Mercedes F1. Oui, nous avons une responsabilité envers Mercedes mais le management de Mercedes F1 prend les décisions," ajoute-t-il.
Les nouvelles règles sont un moyen de relancer la Formule 1 mais aussi, de bouleverser peut-être la hiérarchie. Lorsque l’on dit à Wolff que du temps des 4 titres de Red Bull, il y avait au moins une autre équipe pour lui disputer le championnat et que cela rendait la F1 moins ennuyeuse, l’Autrichien n’est pas d’accord.
"Je ne pense pas que cela soit vrai. Regardez Ferrari au début des années 2000, ils ont été très dominateurs. Et ils l’ont été avec un seul pilote, Michael Schumacher. Il y avait bien moins de compétition qu’aujourd’hui. Nous laissons nos pilotes se battre entre eux. C’est le maximum que vous puissiez attendre d’une équipe qui se bat pour les deux titres."