Renault F1 n’a pas connu des semaines de tout repos ces derniers temps puisque le motoriste français a fait face à de nombreux problèmes à résoudre suite aux essais de Jerez. Viry a travaillé sur son moteur et ses systèmes et cela devrait aller beaucoup mieux à Bahreïn.
"Nous avions des problèmes de pièces principalement et donc, en conséquence, des problèmes logiciels. Le premier problème a concerné le stockage de l’énergie, nous avons de bonnes évolutions qui ont été testées au banc et lors de journées de tests promotionnels avec Lotus et Toro Rosso. Cela a fonctionné comme prévu," explique Rémi Taffin.
"De ce côté nous sommes donc confiants, l’autre chapitre concernait le logiciel. Les moteurs étaient bien peu souples à Jerez et c’était dû à un problème de contrôle du turbo et de calibration. Nous avons amélioré cela mais nous sommes encore un peu en retard sur le planning. Nous en sommes là où nous aurions dû être pour les premiers essais. Cela devrait donc aller à Bahreïn."
Le V6 français a aussi eu des soucis d’intégration dans les équipes clientes, notamment chez Red Bull. "Nous avons travaillé avec eux et nous pensons que ce sera de l’histoire ancienne. A Bahreïn, nos équipes devraient pouvoir vraiment découvrir leurs voitures."
Nous vous rapportions les problèmes pourtant rencontrés par Toro Rosso à Misano cette semaine. Taffin ne les nie pas.
"Nous avons découvert d’autres problèmes mais ce n’est pas une surprise pour être honnête. Nous pensions que cela se passerait comme pour Lotus mais apparemment non. Nous en connaissions bien les raisons et nous avons travaillé dessus depuis. Sur place, nous ne pouvions rien faire."
Qu’en est-il des rumeurs qui placent Renault très loin derrière les autres motoristes, au point que Red Bull en viendrait à chercher un autre motoriste (lire notre information de ce matin) ?
"Nous sommes en retard mais pas de plusieurs mois comme j’ai pu le lire," répond Taffin. "Nous en sommes là où nous aurions dû être à Jerez. Nous avons peut-être 3 semaines de retard et nous avons un plan pour rattraper notre retard."
"La situation apparait pire de l’extérieur qu’elle ne l’est de l’intérieur," insiste-t-il. "C’est un moment difficile à passer. Nous avons connu des problèmes mais pas des centaines. Une fois tous résolus, nous serons déjà proche du maximum de notre préparation, disons à 90%."