Après un Grand Prix d’Allemagne imprévisible, l’équipe Renault F1 a accru légèrement son avance sur ses concurrents directs pour la quatrième place du Championnat Constructeurs.
Directeur de la Technologie, Bob Bell se confie sur la première moitié de la saison et le plan d’action pour la suite.
Que dire du Hungaroring ?
C’est un circuit tortueux qui requiert le maximum d’appuis. La piste devrait être relativement lisse comme il a été resurfacé récemment. Comme en Allemagne, nous aurons le choix entre les Pirelli Médiums, Tendres et Ultratendres. Nous avons opté pour des quotas quasiment identiques entre nos deux pilotes avec une préférence marquée pour les Ultratendres. Ceux-ci ont bien fonctionné à Hockenheim, donc ce devrait être également le cas en Hongrie.
Les qualifications sont cruciales au Hungaroring tant les dépassements sont difficiles. Nous mettrons donc l’accent sur cet exercice. Nous sommes raisonnablement optimistes, car nous y avons bien roulé l’an passé et les caractéristiques de notre monoplace semblent convenir davantage aux tracés sinueux. Nous savons aussi qu’il y a des risques d’orages, ce qui pourrait épicer le week-end.
Comment évaluez-vous la première moitié de la saison ?
Elle a été bonne dans l’ensemble. Nous sommes à mi-parcours et nous occupons le quatrième rang du Championnat Constructeurs, notre objectif initial. Cela n’a toutefois pas été facile. Nous avons été relativement fiables en piste. C’est un grand progrès par rapport à l’an dernier.
Notre voiture offre un rythme solide. Certains de nos adversaires dans le peloton ont un léger avantage sur les tracés ouverts, mais nous avons le dessus dès que cela devient plus sinueux. Nous sommes au coude à coude pour la quatrième place, mais nous avons été bons le dimanche après-midi et c’est ce qui importe. Nous avons le rythme, la fiabilité et toutes les compétences nécessaires. Il s’agit désormais de combiner ces trois aspects chaque week-end de course pour atteindre notre objectif.
Comment l’équipe s’est-elle maintenue à ce rang ?
Dans ce milieu, il faut que tous les éléments soient réunis. La vitesse en qualifications est une chose importante, mais cela ne fait pas tout. On doit aussi avoir une bonne voiture le dimanche, bien la piloter, exécuter parfaitement sa stratégie et réaliser de très bons arrêts au stand tout en ayant toujours une lecture claire de la situation. Tous ces facteurs sont cruciaux pour marquer des points et c’est ce qui compte à la fin du week-end.
Qu’avez-vous en stock après la pause estivale ?
Nous aurons des évolutions. Comme nous enchaînons deux courses de suite, il n’y aura pas grand-chose en Hongrie si ce n’est de petites pièces. Nous travaillons sur un nouveau fond plat et un nouvel assemblage de déflecteurs pour la fin de la saison. Nous poursuivons nos efforts pour gagner en performances avec la voiture de cette saison tout en devant tourner une grande partie de notre attention vers 2019.