Renault n’attend plus de progrès très significatifs avant la fin de la saison actuelle concernant son moteur hybride, malgré la pression mise par ses partenaires et notamment par Red Bull. Pour progresser, il faudra attendre la levée du gel du développement, en fin de saison, afin de développer de nouvelles solutions et changer les pièces nécessaires pour accroitre la performance.
"L’opportunité de changer les spécifications des pièces est extrêmement limité en cours de saison. Jusqu’à maintenant cela n’avait pas été un obstacle à nos progrès mais nous arrivons à un point de notre feuille de route où, pour obtenir plus de performance, il faudra attendre de pouvoir changer ces pièces, en 2015," explique Rob White, responsable moteur de Renault Sport F1.
"Pour le moment, les règles sont très claires : nous ne pouvons changer de pièces sans l’aval de la FIA et ce uniquement pour des raisons de fiabilité, pas pour augmenter la performance, normalement."
Cela ne signifie que d’autres améliorations n’arriveront pas dans les mois à venir.
"Nous avons fait des progrès pour nous rapprocher des autres motoristes et nous avons toujours des choses planifiées pour continuer à le faire," ajoute-t-il, en référence à ce qui peut être changé comme les logiciels ou l’essence.
Renault ne se cherche plus d’excuses.
"Les règles sont les mêmes pour tous et c’est notre travail d’en tirer le meilleur. Il n’est pas évident de dire que sans ce gel du développement cela aurait été mieux pour nous. Les autres auraient pu prendre encore plus d’avance. Nous sommes en retard sur nos objectifs internes et cela ne peut me satisfaire. Nous n’avons pas été assez prompts à répondre ou à satisfaire nos équipes. Mais nous voulons continuer à corriger cela avec elles, avec la meilleure interaction possible," conclut White.